Artiste allemand, son travaille est une incarnation poétique de l'Arte Povera dans l'objet quotidien. Il travaille avec des matériaux comme le polystyrène, le vernis à ongles, la résine, les pigments, etc... Il développe un langage visuel rythmique et propose au spectateut de redécouvrir les éléments essentiels à la lecture d'une oeuvre: la composition, la surface, la forme, la couleur, la lumière, la texture et le temps.
En ce qui concerne son processus de travail, Heinzmann a combiné l'incarnation poétique de l'Arte Povera dans l'objet quotidien, la mise en évidence post-minimaliste de la physicalité de la peinture et une sorte d'action néo-dada dans sa recherche artistique. À partir de 2000, d'autres matériaux commencent à apparaître sur ses peintures : mousse de polystyrène, résine époxy et verre coloré pilé invitent le spectateur à interagir avec ses peintures de multiples façons. Quand j'ai demandé comment ses œuvres étaient faites, il a cité le conseil de son professeur Thomas Bayrle : « Une bonne œuvre d'art doit contenir au moins 7 % de science, sinon elle échouera. Il s'est moqué de la spécification du pourcentage et a ajouté : « 9 %, ça marche aussi ». Un humour typiquement allemand : drôle, plein d'esprit et droit au but.